En 2015, l’humanité a commencé à vivre au-dessus de ses moyens dès le 13 août, selon le traditionnel calcul du « jour de dépassement » de l’ONG Global Footprint Network.
Cet indice, basé sur les données de l’ONU, compare l’empreinte écologique, qui mesure l’exploitation des ressources naturelles de la Terre par l’homme, avec la bio-capacité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à régénérer ses ressources et absorber les déchets, comme les émissions de gaz à effet de serre.
Comme chaque année, Global Footprint Network a affiné sa méthodologie et recalculé grâce à elle tous les jours de dépassement depuis 1970, afin d’améliorer les comparaisons annuelles. Cela permet de constater que le seuil de dépassement a reculé de 132 jours en quarante-cinq ans, bien au-delà de la marge d’erreur de 15 %.
Alors que les humains ne consommait que 103 % des ressources terrestres en 1970, en franchissant symboliquement ses limites le 23 décembre, ils en consomment désormais 163 %.